Changer de posture
Albert Einstein : "la folie, c'est de faire tout le temps la même chose et de s'attendre à un résultat différent."
Nous avons chacun un ensemble de postures, de mouvements, de schémas corporels, de chemins articulaires et musculaires, etc qui nous permettent de vivre et d'agir dans la majeure partie des situations.
Quelque soit la qualité de notre posture, le cerveau efface les douleurs ou l'inconfort qu'elle génère, afin de nous concentrer sur notre vie de tous les jours et sur les événements signifiants internes ou externes. Il serait impossible de vivre si ous devions traiter consciement l'ensemble des informations parvenant au cerveau.
Notre posture est donc relativement inconsciente et très peu remise en question tant qu'elle ne pose pas de problème aigu.
Tout changement positif ou négatif dans cette organisation met immédiatement en éveil nos sens et nous alerte par sécurité. En effet, des zones oubliées ou absentes de notre schéma corporel, des pivots essentiels de notre posture sont réactivés. Ceci génère un sentiment d'inconfort ou de peur et des tensions musculaires ou des douleurs inhabituelles.
Cette inertie des sensations (homéostasie) est un frein puissant au changement de posture tant il peut sembler absurde.
Pourtant, il nous faut reprendre le travail de posture que nous avons commencé dans notre enfance et tester de nouvelles possibilités, des alternatives de posture et de mouvement.
Tous les inconforts, les gènes, les blessures, etc ne sauraient cesser si nous ne remettons pas profondément en question notre posture et nos habitudes.